Je ne pense pas qu'il faille se concentrer sur les défauts malgré tout nombreux de la pellicule américaine, qui nous ramène à la vie New-yorkaise et aux grandes problématiques du bon citadin US, qui, au détriment de sa qualité de vie, se morfond de l'inutilité et de la pauvreté de son existence. Mais une fois passés les points de vue basiques du spectateur averti, on reconnaîtra le point sociologique fort que nous fait découvrir à son insu le film, soit le malaise de nos nouvelles générations qualifiées, qui ne savent plus se prendre en main pour enfin partir, et se confronter à la dure réalité de la vie. Puisque nos parents ont tant trimé pour nous offrir cette vie de pacha, à nous de prendre à cœur ce nouveau combat qui est celui de refuser cette vie morose et enfin, souffrir, à travers le voyage. Walter Mitty n'est rien d'autre que le rêveur à qui il manque la volonté pour se lancer, l'éternel frustré qui n'ose pas réaliser la vie dont il rêve, sans qu'on sache s'il le souhaite, vraiment. Et enfin l'amour surpasse les frontières, car qu'importe vos expériences et vos ambitions, revenons toujours à la base. Longue vie à Walter Mitty!