Rives de l’intime où entre torpeur et espoir se recompose la famille. Dans l'empreinte mélancolique du deuil, il s'agit de s'ouvrir à l’autre et à la vie.
Des retrouvailles familiales, comme en dehors du monde, dans un paysage de calanques qui fait rêver. La fuite du temps, le poids des souvenirs et surtout des drames, le deuil et l’absence, tout est très mélancolique, et cela m’a mis dans cet état de torpeur, qui peu à peu s’est dissipé jusqu’à cette rencontre d’enfants réfugiés. Le film va alors s’ouvrir à d’autres questions bien contemporaines tout en ranimant tous ces êtres blessés. Une générosité parfois maladroite chez Guediguian pour ses personnages. J'apprécie sa capacité à dépasser la toile de fond intimiste du film pour s’ouvrir à une autre question plus sociétale.
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Créée
le 8 sept. 2024
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