Chronique d'une famille de Kawaguchi, à l'ombre des fonderies qui caractérisent, au début des années 60, cette petite ville proche de Tokyo. Le film montre comment une jeune fille lutte pour acquérir son indépendance, même sans moyens financiers, en conjuguant travail et études. Bien qu'elle soit la véritable héroïne de La ville des coupoles, le récit bifurque assez souvent vers son père, au chômage et alcoolique, et vers son petit frère, aux mauvaises fréquentations, sans oublier une autre famille d'origine nord-coréenne. Cette dispersion des intrigues dessert quelque peu le film dont le principal défaut est le manque de fluidité. Son aspect volontariste et optimiste s'avère également quelque peu forcé malgré l'excellente interprétation d'ensemble, en particulier de son actrice principale.

Cinephile-doux
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cinéma japonais des années 60

Créée

le 12 avr. 2023

Critique lue 17 fois

1 j'aime

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 17 fois

1

D'autres avis sur La Ville des coupoles

La Ville des coupoles
anthonyplu
7

Critique de La Ville des coupoles par anthonyplu

Première réalisation pour cet ancien scénariste de Seijun Suzuki et surtout ancien-assistant pour Shohei Imamura qui soutient son protégé (et ami) en co-écrivant le scénario de ce drame social qui...

le 4 janv. 2017

1 j'aime

La Ville des coupoles
Serge-mx
6

Critique de La Ville des coupoles par Serge LEFORT

La vie quotidienne des ouvriers d’une fonderie est décrite surtout du point de vue de Jun, la fille qui veut faire des études supérieures alors que sa mère a besoin d’elle, car son père est chômeur...

le 17 nov. 2024

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

72 j'aime

13