Fleurir le désert
La fanfare de la police d'Alexandrie se retrouve dans un trou perdu du désert israélien, simplement parce qu'un de ses membres a confondu Petah Tikva et Beit Hatikva. Un quiproquo qui pourrait être...
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Suite à un quiproquo, la fanfare de la police d'Alexandrie (Egypte), invitée en Israël pour l'inauguration d'un centre culturel égyptien, débarque dans une banlieue perdue, dénommée Beit Hatikva ("la maison de l'espoir" !), située en plein désert du Néguev. Sans argent, sans endroit où dormir, ils sont accueillis par Dina, une énergique patronne de restaurant, qui les place pour la nuit chez ses amis.
Mon opinion : soporifique !
J'ai parfaitement compris où voulait en venir le réalisateur : l'idée de départ était excellente et aurait pu donner lieu, sous la direction d'un Roberto Benigni, par exemple, à une comédie sympathique. Mais l'indigence du scénario et des dialogues, le monolithisme des acteurs (si l'on excepte la belle Ronit Elkabetz qui joue le rôle de Dina et évoque une Anna Magnani israélienne), la fixité de la caméra, font que ce film dégage un ennui profond, une désespérance infinie que peu de moments rachètent. Quelques rares instants lumineux (la leçon de séduction à la patinoire, par exemple) surnagent de cette insupportable et pénible torpeur et il faut attendre l'ultime scène pour enfin entendre quelques accords s'élever de cette lamentable fanfare.
Dussé-je encore en prendre pour mon grade de la part de certains de mes lecteurs, je réaffirme ici mon agacement devant ce type de film misérabiliste où il ne se passe rien et où la pellicule se dévide inlassablement. Je laisse ce plaisir aux coteries qui se délectent de ce genre de films et lui ont attribué un prix dans le cadre d'Un certain regard à Cannes. A vous dégoûter du cinéma !
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Créée
le 11 avr. 2015
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