En Kate d'épreuves

J'aime bien les films qui ne ressemblent pas à grand chose de connu... J'aime bien suivre Bette Davis en période mignonnette dans une île de rêve à poursuivre un gardien de phare en mode comédie légère, puis que tout bascule presque dans l'horreur, ou le tragique, ou les deux et que ce ne soit jamais faux.

Alors, c'est pénible sinon de voir Kate, notre héroïne jolie comme un coeur s'enticher ou se faire dragouiller par les pire modèles mâles de l'histoire de l'humanité.

Déjà, il y a Glenn Ford, comme héros romantique tendre il se pose un peu en moulasse, surtout que c'est difficile de faire plus ignoble que ce qu'il lui fait...

Ensuite il y a Dane Clarck, une caricature de peintre maudit butor et dégueulasse qui frise le pénible et qui mériterait une bonne leçon de savoir-vivre...

Heureusement, il y a Walter Brennan en vieux ronchon et Charles Ruggles en homme compatissant de la famille (même s'il aide pas des masses, le salaud !).

C'était bizarre, comme tout, je n'avais aucune idée de ce que j'allais voir en mettant le film, c'est une expérience assez rare pour être agréable, la petiote est absolument parfaite de bout en bout, les effets spéciaux vieux comme le monde sont bluffants et le personnage principal est émouvant en diable, je n'en demandais pas tant.