Un film impactant où l'inconfort est omniprésent. Suivre ces gens privilégiés a provoqué chez moi un sentiment de malaise constant, renforcé notamment par le travail sonore qui se joue principalement en arrière plan à travers les cris, les coups et les détonations.
Les cadrages sont froids, symétriques, dénués d'émotions malgré les plans larges permettant à la nature d'inonder le champ. Derrière cette apparence soignée se cache l'horreur : c'est le contraste entre la banalité du quotidien et le contexte terrifiant que nous connaissons tout.e.s qui permet à ce film de nous faire questionner sur le devoir de mémoire de cet affreux génocide.