Voir le film

Un film impactant où l'inconfort est omniprésent. Suivre ces gens privilégiés a provoqué chez moi un sentiment de malaise constant, renforcé notamment par le travail sonore qui se joue principalement en arrière plan à travers les cris, les coups et les détonations.


Les cadrages sont froids, symétriques, dénués d'émotions malgré les plans larges permettant à la nature d'inonder le champ. Derrière cette apparence soignée se cache l'horreur : c'est le contraste entre la banalité du quotidien et le contexte terrifiant que nous connaissons tout.e.s qui permet à ce film de nous faire questionner sur le devoir de mémoire de cet affreux génocide.

hugolebeller
9
Écrit par

Créée

le 1 févr. 2024

Critique lue 15 fois

hugolebeller

Écrit par

Critique lue 15 fois

D'autres avis sur La Zone d’intérêt

La Zone d’intérêt
PatMustard
3

Cannes-ibal Holocauste

La Zone d’intérêt débute par un écran noir de 5 minutes accompagné d'une musique assourdissante qui donne le dispositif du film : on ne verra rien mais on entendra tout. Le camp d'extermination...

le 19 janv. 2024

212 j'aime

9

La Zone d’intérêt
lhomme-grenouille
6

Limites de l’intérêt

Reconnaissons à Jonathan Glazer cela ; ce mérite d'avoir su trouver un angle nouveau pour aborder un sujet maintes fois traité.Parce qu’à sortir en permanence du champ ce qui est pourtant – et...

le 2 févr. 2024

84 j'aime

12

La Zone d’intérêt
Plume231
7

Derrière le mur !

L'introduction, avec un écran noir qui dure, qui dure, accompagné d'une musique stridente, annonce bien la couleur, La Zone d'intérêt est une expérience aussi bien sonore que visuelle. Ben oui, parce...

le 31 janv. 2024

70 j'aime

10

Du même critique

Chien de la casse
hugolebeller
9

Critique de Chien de la casse par hugolebeller

Après 2 césars reçus, je me suis décidé à regarder "Chien de la casse". Et bien quelle claque. J'y ai vu un air de "Banshees d’Inisherin", avec ce traitement sur l'amitié masculine, entre haine et...

le 26 févr. 2024

2 j'aime

Godland
hugolebeller
8

La foi contre la nature

Quel beau voyage que ce film contemplatif qui expose de sublimes images de l'Islande dans un format 1.33.C'est d'ailleurs le premier point que l'on remarque, le choix du format qui n'est pas anodin...

le 22 déc. 2022

2 j'aime

Sans jamais nous connaître
hugolebeller
8

Pesante solitude

Ce film réussit l’exploit d’être à la fois macabre et oppressant, tout en étant doux, triste et magnifique. La photographie y est pour quelque chose, mais aussi les 4 seuls personnages qui flottent...

le 19 févr. 2024

1 j'aime