J’adore ce film.
Il n’a pourtant rien d’extraordinaire que ce soit au niveau de l’histoire (on reste dans un classique bateau du film d’aventure : une quête) comme des « effets spéciaux » (si l’on peut dire) avec des marionnettes d’un kitsch mais d’un kitsch… Mais tout ça, on s’en fout ! Ça passe comme une lettre à la poste. On ne peut pas s’empêcher d’avoir de la tendresse pour ce film. Il est loin d’être parfait mais on le trouve super.
On nous présente tout d’abord une ado en pleine crise, en guerre contre sa belle-mère, qui en veut à son père, qui n’accepte pas son nouveau demi-frère et qui est visiblement délaissée par une mère totalement absente du film (oui rien que ça). Elle est limite insupportable et on a terriblement envie de lui crier de grandir quand on la voit déguisée d’une robe de princesse médiévale et sa couronne de fleurs en train de jouer une scène d’un conte pour enfant alors qu’elle a 15 ans passé mais, en même temps, on ne peut pas s’empêcher d’être compatissant à son égard. Elle traverse une période difficile et elle a besoin de s’évader, soit.
Mais quand même, si il y a bien une chose qui l’aidera à sortir de cette crise, c’est grandir (enfin !) pour atteindre la maturité nécessaire afin d’accepter les changements dans sa vie.
Tel est le but de cette quête initiatique consistant à retrouver son petit frère, kidnappé sur sa « demande » par Jareth le roi des Kobolds, en passant par ce labyrinthe magique au travers duquel elle rencontre divers obstacles qui la font avancer de plus en plus vers l’âge adulte.
(La suite de ma critique ici)