• L'écriture de Lady Bird, à l'instar de ses autres scénarios, a nécessité à Greta Gerwig plusieurs années car elle ne travaille pas dans la continuité mais écrit de manière ponctuelle une scène ou un personnage. Elle décrit le processus de création comme "le jaillissement inconscient d’une source au fond de soi qu’on pressent sans vraiment connaître." Ainsi, le surnom de Lady Bird lui est venu de manière spontanée. Quant à la relation mère-fille qui est au centre du récit, elle provient de la comptine de ma Mère l’Oie, "Coccinelle, demoiselle, Bête à bon Dieu, Coccinelle, demoiselle, vole jusqu'aux cieux" : "Il s’agit d’une mère qui rentre chez elle pour s’assurer que ses enfants vont bien." (Source : Allociné)
• Greta Gerwig a rencontré Saoirse Ronan au festival du film de Toronto en 2015 où cette dernière présentait Brooklyn. Les deux femmes ont lu le scénario à voix haute dans une chambre d'hôtel et la réalisatrice a immédiatement été convaincue d'avoir trouvé sa Lady Bird. (Source : Allociné)
• La dispute entre Lady Bird et sa mère qui ouvre le film est en réalité l'une des dernières scènes à avoir été tournée. "À ce moment-là du tournage, elles se connaissaient par cœur", rapporte Greta Gerwig. "Dès la première prise, elles étaient dans un état d’esprit explosif. Pendant longtemps au montage, j’ai utilisé toutes les images de cette première prise. Ça montre à quel point elles étaient proches et combien leur relation était forte." (Source : Allociné)
• Greta Gerwig a fait appel au directeur de la photographie Sam Levy, avec lequel elle avait déjà travaillé à trois reprises (sur Frances Ha, Mistress America et Maggie a un plan). Tous les deux ont tenu à mettre au point des couleurs qui évoquent le passé et qui ne soient pas totalement réalistes. Il était important pour la réalisatrice de créer une distance avec le film en faisant ressentir la présence du cadre et de la mise en scène. (Source : Allociné)
• Lors d'une fête à laquelle se rend Lady Bird, on peut entendre le tube de Justin Timberlake, Cry Me A River, que Greta Gerwig décrit comme "une chanson à la fois hargneuse et sexy qui correspond parfaitement à la période 2002-2003". Pour obtenir le droit d'utiliser ce morceau, Greta Gerwig a personnellement écrit une lettre au chanteur commençant ainsi : "Cher Justin Timberlake, Que dire d'autre ? Vous êtes Justin Timberlake. Vous étiez la bande son de mon adolescence. Votre ascension correspond totalement à ma difficile puberté. (...) Je ne serai peut-être pas vraiment une adulte sans vous." (Source : Allociné)