La nature ainsi que tous les sens sont parfaitement mis à l’honneur avec, en fil conducteur, une histoire d’une épouse "aidante" vivant au côté de son mari, handicapé par des blessures de guerre, avec toute la difficulté et la complexité de trouver sa vie de femme. Un plongeon au cœur de ce qui nous compose. Cette histoire me mène à des pensées philosophiques : cet époux ne se remet-il pas debout depuis que son épouse soit partie 5 semaines, la liberté ne lui redonne-t-elle pas son libre arbitre !? Cette séparation, elle et son amant, ne les a-t-elle pas rapproché dans une réflexion commune sur une relation amoureuse, sincère, séparée de corps mais qui se dessine durable !? Et la nature, pourquoi l’apprécions-nous à ce point, pourquoi ressentons-nous l’irrésistible envie d’y retourner ? Car elle ne nous appartient pas, elle est juste là, présente et nous reste fidèle.
Après avoir repensé à ce très beau film, je clos mes propos par une interprétation du clap de fin : réfléchir à nos propres sentiments les plus profonds, sur ce qu’est le sens de notre bonheur, de sa vulnérabilité, de sa longévité, comment réellement souhaiterions-nous qu’il soit ... nous inviter à faire la rétrospection de nos vies.