Passage du visible à l’immatériel, trace du trauma, le fantôme interpelle les vivants.
Dommage que le faux documentaire traîne en longueur sous cette forme d'interviews: cela devient lassant, ennuyeux car trop de longueurs. La thématique est intéressante. Une jeune fille morte souhaite communiquer avec les vivants car elle a un message à faire passer. C'est la tristesse de ces fantômes qui persistent à hanter les vivants parce que la mort prématurée, interrompt un processus avant l’heure. Les parents se questionnent, mais je n’ai pas ressenti vraiment leur peine, comme si au fond, ils étaient persuadés que son esprit était resté avec eux, dans leur maison. Dans l’ensemble, les personnages semblent ne pas avoir d’émotions, c’est assez froid quand ils racontent et parlent de leur fille.