Résumé : Les morts ont envahi le monde, le seul rempart est une ville fortifiée où la condition entre les riches et les pauvres menace d'exploser. A l'extérieur les morts évoluent en devenant menaçants. Un mercenaire se fâche contre le président, s'enfuit et rencontre un groupe prêt à tout pour défendre la ville, mais les morts se rapprochent. Le mercenaire compte se venger du pouvoir qui l'a jeté à la rue, en laissant la situation se dégrader dans la ville.
Histoire : Le concept est la création d'un film de zombies en faisant appel aux meilleurs, avec Romero, qui instaure une superbe ambiance durant le tournage. Romero aime s'entourer de ses amis sur un tournage, pour délivrer une vision de la société et de ses changements. Dennis Hopper rejoint le casting, c'est un grand fan de Romero, car Easy rider sort en même temps que La nuit des morts-vivants. Asia Argento, car c'était son père Dario, qui avait emmené Romero de force en Italie pour écrire son 1er scénario. L'avantage du réalisateur est qu'habituellement dans les films de zombies, il faut respecter les codes, mais avec Romero tout est possible dans la violence. Le secret de Romero, comme beaucoup de grands réalisateurs, se passe au montage, car il tourne énormément pour composer le film. Ce sont des films remplis d'idées improvisées à mesure du tournage, pour corriger telle ou telle action, car comme dit Romero le mieux pour imiter un zombi, c'est de faire le mort. Réalisé avec un budget de 19m$, il rapporte 69m$, et sera nominé aux Saturn awards, pour le meilleur film d'horreur et le meilleur maquillage.
Équipe : Écriture et réalisation de George Romero, connu pour La nuit des morts-vivants. Production de Mark Canton connu pour 300, Les immortels, Bernie Goldmann connu pour Les looneys tunes passent à l'action, et Peter Grunwald connu pour Diary of the dead. La musique de Reinhold Heil connu pour Cloud atlas, et Johnny Klimek connu pour Matrix resurrections. Les effets de Knb et Brock Jolliffe connu pour Cypher. Côté casting, une grosse affiche, Simon Baker, John Leguizamo, Dennis Hopper, Asia Argento, Robert Joy.
Avis : Après la trilogie du réalisateur, il aura fallu patienter 19 ans pour le 4ème, qui reprend les mêmes idées géniales. Une phase d'images modernes qui enchante par des mécanismes imbriqués dans une immersion intense de l'action. On retrouve l'axe du réalisateur dans la satire saignante d'une société de consommation, avec de belles performances d'acteurs. Le long processus use d'une base simple en se contentant de suivre l'action pour oublier le côté divertissant des événements.
Critique : Le logo Universal engage le générique qui lance le concept, c'est l'invasion des morts pour une transition temporelle dans un monde dévasté par les créatures. Les personnages arrivent pour démarrer la violence avec une ambiance de fin du monde entre résistants et mercenaires qui nettoient l'entrée de la ville. Les images terrifiantes défilent à travers une chasse qui s'enfonce dans une violence sanguinaire pour prendre la direction de la ville, bien que les créatures suivent. Le rythme dynamique permet une immersion dans cet univers d'épouvante en plongeant au cœur de la ville avec plusieurs directions. L'action organise la survie en formant une petite équipe sur une accélération confuse qui revient à l'affrontement avec une attaque de créatures organisées.
La perte de l'avant-poste aux images insoutenables continue la parade de l'intrigue avec des enchaînements atroces. Une opération regroupe les éléments d'une mission dangereuse pour la récupération de matériel, dans une ambiance de plus en plus glauque. L'horreur pour l’organisation de la survie sombre dans une situation incroyable, tandis qu'une folie sanguinaire s'abat aux alentours. Les détails se réunissent sur l'arrivée fabuleuse des créatures en scellant le destin des survivants, qui continuent la mission de récupération. L'invasion de la ville lance l'abomination des morts en se jetant dans une bataille terrifiante qui ne laisse que peu de survivants.
Les révélations sur le dirigeant se libèrent dans une fuite funeste en refermant la situation qui se rapproche du dénouement. L'invasion effroyable poursuit les atrocités qui ravagent la ville, dans une bataille explosive aux images sanglantes impressionnantes. Le long final terrifiant de la panique tourne au carnage monstrueux et spectaculaire, dans un film qui utilise l'ambiance apocalyptique pour dépeindre un récit complexe, qui parvient à conserver la cohérence malgré le manque de spectacle. La formule linéaire fonce dans les détails avec une ambiance idéale en offrant de belles performances d'acteurs à travers un univers malsain. Pourtant, les mécanismes simplistes tracent une route prévisible avec peu de rebondissements.
> https://youtu.be/T8HBg7ERQ4I?si=gAMaPsALYFKAo-ac