Dans le sillage du carton atomique de Easy rider en 1969, le genre du road movie a pullulé dans les années suivantes, où on peut relever Electra glide in blue, Point limite zero, Sugarland express ou encore Gone in 60 seconds, et c'est un genre américain en soi, qui permet de filmer son côté rural comme rarement.
D'ailleurs, il n'est pas étonnant de retrouver Peter Fonda, qui était déjà dans le film de Dennis Hopper, car il représentait à cette époque la liberté, exprimée par son caractère anticonformiste et ses cheveux longs où, à l'aide d'un pote mécano, il braque un supermarché afin de pouvoir concourir à une course automobile à Daytona avec l'argent du recel. Ils sont accompagnés par une jeune femme en pantalon et bikini tout en jean's, compagne d'une nuit de Peter Fonda mais qui en sait trop sur le casse, et tout ce beau monde va être pourchassé par les flics de l’État, avec à sa tête Vic Morrow.


Il s'agit avant tout d'une course poursuite dont on peut dire que les cascades automobiles sont spectaculaires, dont certaines sont assurées par les acteurs eux-mêmes, ou alors les doublures sont très ressemblantes. Dans l'histoire, ça me faisait un peu penser à Point limite zéro dans le sens où plus ça va, plus les flics sont à leurs trousses, mais j'ai trouvé que c'était pas mal du tout, vraiment bien réalisé, avec des accidents parfois impressionnants, mais on voit que plus ça va, plus ça ressemble à une fuite en avant, où Daytona serait pour les deux hommes, férus de courses automobiles, un paradis, auquel la jeune femme, Susan George, n'adhère pas forcément, mais liée à cet homme qui le méprise puis par le mécano qui semble s'attacher à elle, celle-ci va se laisser tenter, pour le goût du risque...


Dirty Larry Crazy Amy a été une très bonne surprise, surfant sans vergogne sur le genre du road movie, mais il le fait vraiment bien, en modifiant quelquefois les codes du genre, comme le fait que ça n'est pas forcément la même voiture, mais c'est réussi en diable.

Boubakar
7
Écrit par

Créée

le 25 janv. 2021

Critique lue 332 fois

6 j'aime

Boubakar

Écrit par

Critique lue 332 fois

6

D'autres avis sur Larry le dingue, Mary la garce

Larry le dingue, Mary la garce
AMCHI
6

Du bon road-movie

Bon film mais inégal Larry le dingue, Marie la garce est un road-movie à la sauce seventies (le côté désenchanté typique de cette époque) allant à 100 à l'heure et offrant de superbes séquences de...

le 2 juil. 2013

7 j'aime

1

Larry le dingue, Mary la garce
Boubakar
7

Un point avec zéro limites.

Dans le sillage du carton atomique de Easy rider en 1969, le genre du road movie a pullulé dans les années suivantes, où on peut relever Electra glide in blue, Point limite zero, Sugarland express ou...

le 25 janv. 2021

6 j'aime

Du même critique

Massacre à la tronçonneuse
Boubakar
3

On tronçonne tout...

(Près de) cinquante ans après les évènements du premier Massacre à la tronçonneuse, des jeunes influenceurs reviennent dans la petite ville du Texas qui est désormais considérée comme fantôme afin de...

le 18 févr. 2022

44 j'aime

Total recall
Boubakar
7

Arnold Strong.

Longtemps attendues, les mémoires de Arnold Schwarzenegger laissent au bout du compte un sentiment mitigé. Sa vie nous est narrée, de son enfance dans un village modeste en Autriche, en passant par...

le 11 nov. 2012

44 j'aime

3

Dragon Ball Z : Battle of Gods
Boubakar
3

God save Goku.

Ce nouveau film est situé après la victoire contre Majin Buu, et peu avant la naissance de Pan (la précision a son importance), et met en scène le dieu de la destruction, Bils (proche de bière, en...

le 15 sept. 2013

42 j'aime

9