Alors que dans les années 80/90 les stars américaines sont celles qui envahissent l'écran, les bad ass, ceux que maintenant nous connaissons sous le nom d'Expendables, Stallone, Schwarzenegger (le nom que t'es obligé de copié-collé), Willis, Van Damme et j'en passe, Norris bien sur. C'étaient les gros bras d'Hollywood qui régnaient en maître sur le cinéma d'action.
Mais à force les films commençaient plus ou moins à se ressembler, à part les mythiques Terminator 1 et 2, ainsi que Predator, le bon vieux musclor Arnie ne faisait rien d'ultra folichon malgré de sympathiques divertissements. Mais voilà qu'une personne comprend qu'il faut un peu renouveler le film d'action, John McTiernan, le papa du premier Predator et de la saga mythique Die Hard, il retrouve donc en 93 Arnold pour une comédie d'action des plus originale.
Le synopsis tout bête se résume ainsi: "Un garçon sèche l'école pour aller au cinéma. Il est fan de la série des Jack Slater. Le projectionniste lui propose de venir voir Jack Slater IV."
Rien de bien fou, mais une fois devant le film que j'ai revu avec plaisir car cela faisait un moment que je ne l'avais pas vu, nous sommes plongé au cœur d'un délire unique et irrésistible. Les scénaristes Zak Penn et Adam Leff nous font suivre Danny Madigan, un gamin fan de la saga Jack Slater porté par Arnold Schwarzenegger, le vieux qui tient le cinéma où Danny se rend souvent lui offre un billet soi disant magique que le magicien Houdini lui aurait offert. Le billet a l'air d'un simple ticket comme un autre, et pourtant durant la projection de Jack Slater IV, Danny est plongé dans le film.
Tout le film ne sera qu'un gros délire, entres punchlines et références à d'autres films comme la fameuse affiche de Terminator 2 portée par Sylvester Stallone, j'adore ce genre de dédicaces que se faisaient à l'époque les gros bras dans leurs films respectifs.
En tout cas, la première partie du film nous plonge au coeur du film Jack Slater numéro 4, où l'on découvre des invraisemblances, des trucs surréalistes et infesables, en gros, on tombe dans les gros clichés des films d'action, ce qui est plutôt fun. Et la seconde partie fait sortir le personnage de Slater de son film pour qu'il se retrouve dans le monde réel où tout n'est pas aussi facile que dans son film.
Last Action Hero sans être finalement aussi drôle que laisse présager son culte reste un divertissement efficace et d'une originalité folle, même l'affiche du film est classe et originale.
Pour ce qui est du casting nous retrouvons en plus de la tête d'affiche F. Murray Abraham (l'assassin de Mozart), Charles Dance (le père Lanister de GoT), Tom Noonan (qui me faisait flipper étant gosse), le jeune Austin O'Brien, ou encore des guests comme Ian McKellen et j'en passe.
En bref, un beau bordel survitaminé à la testostérone et un grand hommage au cinéma d'action que nous pond là monsieur McTiernan.
PS: le boss de Slater est juste délirant quand il gueule.