Ne suis-je pas le célèbre comique Arnold Albertschweizer ?


  • Moi (A l’âge de 10 ans, quand j’étais con) : Dit Maman ! J’aimerai trop refaire ce que le monsieur a fait à la fin du film !

  • Maman : Ah non ! Surtout pas ! Je te l’interdis !

  • Moi : Mais pourquoi ?

  • Maman : Tu comprendras quand tu seras grand.

  • Moi : GGGGRRRR !


Dix ans plus tard de cette charmante discussion que j’ai eue avec ma chère mère adorée, je découvre ce film réalisé par le grand John Mctiernan, cinéaste de grands films d’action tels que Piège de cristal ou Predator, qui dévoile toute la différence de deux univers que nous connaissons bien : La réalité et le cinéma. Et c’est ainsi que j’ai tout compris ce que ma mère a essayé de me faire comprendre. Ce long-métrage nous fait suivre les aventures extraordinaires d’un jeune garçon, Danny Madigan, qui est entré magiquement dans un film d’action pour défoncer des méchants aux côtés de son plus grand héros préféré, Jack Slater. Un super scénario fichtrement bien écrit et qui m’a incroyablement surpris pour son côté parodie avec une certaine dose non abusée de l’autodérision.


Les bottes en cuir, le jean, le t-shirt orange, la veste marron, une ceinture bande large et le gros flingue, voilà la tenue que porte le surprenant et l'increvable Arnold Schwarzenegger dans la peau de Jack Slater, un héros testostéroné des années 80-90 comme on peut en aimer. Ce dernier campe un personnage similaire à l’inspecteur Harry Callahan. Sauf qu’Arnold Schwarzenegger n’est pas Clint Eastwood, ce que fait ce dernier dans ses films, Arnold le fait en puissance dix. De même pour Frank McRae interprétant le supérieur de Jack Slater qui gueule comme un putois et d’une telle puissance vocale pour bien casser les oreilles de n'importe qui. Chapeau pour le doubleur ! J'espère que ce dernier a touché une prime après avoir doubler un personnage aussi colérique que le supérieur de notre héros.


Quand on imagine un héros du même gabarit qu’Jack Slater, il faut un méchant qui fasse jeu égal avec ce dernier. Et c’est chose faite ! Anthony Quinn et Charles Dance font parfaitement l’affaire en interpretant les crapules Tony Vivaldi et Benedict. Ces deux derniers habitent bien leurs personnages pour former avec sérieux un duo de mafieux impitoyables. Pour accompagner l’acteur autrichien, rien de mieux qu'un un jeune garçon comme Austin O’Brien pour bien nous faire amuser dans la peau d'un jeune rêveur. Cette union fait un peu genre buddy-movie. Et comme si cela ne suffisait pas, on intègre des personnages s’amusant comme un rien comme la fille de Jack Slater campée par Bridgette Wilson. Une actrice ne manquant pas d’énergie pour incarner une fille totalement fofolle et qui se la joue action girl.


Alors ! Si j'ai bien compris ! Si je vis dans un monde où je ne vois que des belles femmes, que je rencontre des personnages de dessins animés ou que je peux casser une vitre sans me péter la main ! Je suis donc dans un film ! Voilà ce qui fait la différence entre le cinéma et la réalité. Ce genre de délire scénaristique, je l'ai kiffé à mort. Surtout quand on assiste à une partie se déroulant dans le film et une autre dans la réalité mettant en confrontation deux Arnold Schwarzenegger. C'est vachement bien pensé du début jusqu'à la fin. Ce film est un vrai régal avec des scènes d'action spectaculaires et musclées, de l'humour bien potache, des musiques dignes des années 90 et des répliques savoureuses à entendre comme Tu aurais vraiment dû choisir un autre métier ou Pour qui sonne la glace, celui-là je l’ai refroidi.


Une fois de plus, John McTiernan a assuré sa place parmi les meilleurs réalisateurs de films d'action, surtout en engageant Arnold Schwarzenegger qui vivait un moment de gloire dans le cinéma. Le cinéaste n'a rien perdu de son talent, il sait nous faire plaisir. Bien dommage que son oeuvre ait été mal accueillie à sa sortie. Si la production a connu un échec, c'est en partie la faute du film Jurassic Park qui était sorti une semaine avant. Comme s'il s'agissait d'une production de Steven Spielberg et une des premières à mettre sur grand écran les dinosaures, les cinéphiles étaient bien plus attirés à voir les créatures préhistoriques en action que Jack Slater dans son combat avec des mafieux. Surtout que ces derniers n'étaient pas habitués à ce genre de film.


Comme dit Arnold Schwarzenegger dans le film : Erreur monumentale ! Peut-être une erreur pour la date de sortie mais surement pas pour le film, c'est un long-métrage qui a tout le mérite d'être vu et revu maintes fois. Surtout quand on a constaté le résultat que ça a donné avec Predator, une production où John Mctiernan et Arnold Schwarzenegger ont collaboré ensemble pour la première fois. Un film qui a pourtant séduit une bonne génération de cinéphiles. Et croyez-moi ! Last Action Hero a été réalisé avec la même qualité de réalisation. Cette production est une dinguerie saisissante, un spectacle jubilatoire et un cocktail incroyablement explosif. 8/10



T'aimes bien les omelettes ? Tiens je te casse les œufs !


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le 24 juil. 2017

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LeTigre

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