Malgré des acteurs talentueux et attachants et sa fin surprenante, Last Christmas de Paul Feig tombe un peu trop souvent dans le piège des clichés.
Le film coche a priori toutes les cases du film de Noël : bons sentiments, happy end et illuminations dans un Londres de rêve. Pourtant, il tente de se démarquer avec des thèmes plus audacieux, comme les aventures d'un soir de l'héroïne, loin des personnages sages des comédies romantiques de saison. La présence des sans-abris, de la famille immigrée et dysfonctionnelle, d'une sœur qui cache son homosexualité, apportent une touche originale mais sont à peine effleurés—normal, c’est Noël, pas un drame social !
L’intrigue suit une trajectoire classique : une jeune femme perdue rencontre un homme mystérieux qui l'aide à se retrouver. La bande-son de George Michael apporte, quant à elle, une douce mélancolie et une énergie pétillante.
Les clins d'œil ne manquent pas : un soupçon de The Full Monty dans l'audition des sans-abris, un parfum de My Name is Earl lorsque Kate répare ses erreurs, et une touche de Love Actually dans les déclarations d'amour multilingues.
La fin réserve un électrochoc émotif, elle fait penser à une version inversée de Fight Club : ici, le personnage de Tom n’est pas une source de chaos, mais le moteur d'une transformation positive pour Kate.
En somme, une jolie leçon sur la transformation personnelle, même si on aurait pu éviter quelques stéréotypes en chemin.