Hum, hum. Après deux bons I Spit on Your Grave, redescendons d'un ton. Renouons donc pour Steven R. Monroe avec le nanar monstrueux. Genre auquel il va se frotter également pour Jabberwocky. Encore une affaire de lézard volant, une vouivre cette fois-ci, prisonnier des glaces et qui va sortir de sa cachette suite au réchauffement climatique.
Comme ça coûterait trop cher de voir le monstre ravager une grande ville, Monroe et Cinetel placent l'action dans une bourgade minuscule composée d'un saloon, une station radio et deux ou trois maisons. Les habitants, au nombre de cinq ou six (j'ai retenu qu'il y avait l'acteur de série télé Don S. Davis à qui il est rendu hommage à la fin) vont tenter de résister avec les moyens du bord. C'est-à-dire pas grand chose à part un fusil.
Outre l'inintérêt qu'ils ont à jouer ce qu'on leur demande (à part Don S. Davis rougeaud, se croyant de retour au Vietnam) ils ne serviront que de chair à pâtée au monstre. Le héros étant le camionneur, c'est bien sa relation avec la serveuse plutôt jolie (et l'explosion finale pourrie) qui m'a motivé à supporter jusqu'au bout cette série Z.