Après Baby Driver, Edgard Wright revient avec un film étrange, une jeune fille arrive à Londres et se retrouve à circuler entre deux époques pour découvrir qui elle est et surtout qui elle va devenir...
Ni film d'angoisse, ni réel up and coming, on avance comme le personnage, à tâton, d'un monde à l'autre, dans un Londres hanté par des fantômes, des hommes d'une autre époque, violeurs, proxénètes. Le patriarcat comme un inconscient dont on ne se débarrasse pas tant qu'on ne le regarde pas droit dans les yeux.
Ça pourrait être un film post me-too de plus, mais la liberté et l'énergie du film, son côté labyrinthique, le motif qui se déploie dans les deux époques, tant sa forme que sa manière de traiter le sujet lui donne quelque chose en plus.