Les selfies, c'est important

Sincèrement, à quoi Eastwood a-t-il pensé en écrivant ce film ?
Au-delà même du parti pris, quand même républicain faut pas se mentir, le film n'a dans l'ensemble pas grand chose à raconter. Le développement de l'intrigue (existante ?) se résume à un long flash-back d'une heure pour nous informer de ce que les personnages ont pu traverser.
Et le problème est bien là, le 15h17 pour Paris est une escroquerie.
La dernière demie-heure se concentre sur ce 15h17, mais aucune tension ne se fait sentir.
Des dialogues fades et risibles de la part d'Eastwood (sérieusement les "Ah je vais la mettre sur Instagram" "faut faire un selfie"... on peut s'en passer) et un prétexte pour glorifier les valeureux héros américains. Le cinéma de Clint est tombé bien bas, très bas.
Malheureux de dire ça, mais le développement des personnages ne mène finalement à rien.
A l'image d'une photographie calamiteuse, la fin du film m'a achevé.
François Hollande qui joue son propre rôle, même les Tuche 3 n'a pas réussi à le faire...
La France qui reconnait les héros américains, si c'est pas cool ça.
Terminer son film sur l'image de notre ancien président préféré, qu'est-ce qu'il s'est passé Clint ?

Et dire qu'il y avait Mystic River, Gran Torino, L'Echange et que maintenant nous avons... le 15h17 pour Paris. Reposes toi Clint, reviens en force parce que là ça va vraiment plus du tout.
Cordialement, Will.