Locke & Kids
Je n'attendais pas grand chose de ce Beau-Père jusqu'à ce que j'aperçoive le nom de l'homme derrière le scénario. Donald E. Westlake, écrivain génial et cynique auquel on doit le très bon "Un Loup...
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le 24 févr. 2012
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Jerry est un homme bien sous tout rapport en quête de la famille idéale. Il n'a qu'un défaut : il ne supporte pas d'être déçu. Et quand il est déçu, il "efface" la famille défaillante et reprend sa quête sous une nouvelle identité.
Disons-le tout de suite, sans la grosse performance de Terry O'Quinn, je n'aurais pas grand-chose à dire sur ce film. Après la scène d'intro glaçante, c'est surtout lui qui maintient l'intérêt jusqu'au bout. Il est aussi bon en mari et père idéal qu'en grand méchant loup complètement déchaîné. Il arrive à jongler avec ses deux visages dans la même scène, utilisant parfaitement son sourire flippant en total contraste avec la froideur de son regard. On sent même une pointe de second degré par moments dans son interprétation.
Les deux actrices - dont Shelley Hack, ex-"Drôle de Dame" - font le job, sans plus.
L'histoire s'inspire de l'affaire John List. On sent aussi l'influence de "L'Ombre d'un Doute" de Hitchcock, avec cet homme qui cache sa folie derrière une apparence lisse et séduisante et cette adolescente seule à soupçonner que quelque chose cloche.
Créée
le 29 oct. 2024
Critique lue 2 fois
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