Ange ou démon au féminin.
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L'homme d'affaires Dupont est mort et Claude Autant-Lara ne nous en dévoile pas les circonstances. Par flashback il revient sur une histoire qui démarre avant-guerre avec la rencontre du riche Dupont avec la charmante Madame Frejoul à qui il donne le bon Dieu sans confession. Pas le spectateur, qui sait tout de suite à quoi s'en tenir, d'autant que Danielle Darrieux, grossièrement dirigée par Autant-Lara, surjoue la duplicité.
La désargentée Jeanine Frejoul, pour sauvegarder sa propriété, tient cyniquement le prodigue Dupont sous sa séduction et, surtout, avec la promesse de devenir sa maîtresse lorsque que leurs situations conjugales respectives le permettront...
Il faut attendre la dernière partie du film pour comprendre que le personnage principal du drame est en réalité ce monsieur Dupont dont plusieurs conversations, parfois bien longues, éclairent la personnalité.
Malheureusement, Autant-Lara n'a pas d'idées de mise en scène; sa réalisation est figée, discursive. L'étude de caractère, la psychologie, ce n'est pas le truc du cinéaste et de la "qualité française" de l'époque. Tout est complètement dépourvu d'authenticité et de sensibilité. Entre autres lourdeurs, la discussion entre Dupont et sa fille devenue grande est un modèle de médiocrité narrative et de direction d'acteurs plan-plan (la jeune actrice Isabelle Pia s'en trouve particulièrement insupportable).
Je ne connais pas le roman adapté, mais le film, probablement pour donner une place important à sa vedette Danielle Darrieux, semble mal construit.
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Créée
le 10 nov. 2024
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