Une belle claque. Instant trop fugitif et si saisissant. Dès les années 60, Agnès a su filmer la femme dans sa totale vérité ; l'homme s'efface, trop sombre, mais il n'est pas innocent. La femme s'affirme et le film cherche encore le soleil, comme ce tournesol initial. Des regards amoureux comme ceux-là, seule Agnès a su les capturer. Les dialogues s'enchaînent, comme les plans qui semblent chercher du sens là où il n'y en aura jamais vraiment.
Il faudra du temps pour digérer cette merveille. François le dit : "c'est simple !" Et c'est pourquoi c'est si difficile. J'ai pensé au film de Bergman, Vers la joie. Mais Agnès me plaît davantage.
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le 25 oct. 2023
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