Léa, jeune femme dynamique mais hésitante, se lance dans l’écriture. Le succès est au rendez-vous pour son premier roman. Se met un place un jeu d’attirance-répulsion avec son copain et ses amis proches. C’est le point de départ du film Le bonheur des uns… sorti le 9 septembre dernier et réalisé par Daniel Cohen. Lettres it be vous livre sa critique.
La quatrième de couverture
Léa, Marc, Karine et Francis sont deux couples d’amis de longue date. Le mari macho, la copine un peu grande-gueule, chacun occupe sa place dans le groupe. Mais, l’harmonie vole en éclat le jour où Léa, la plus discrète d’entre eux, leur apprend qu’elle écrit un roman, qui devient un best-seller. Loin de se réjouir, petites jalousies et grandes vacheries commencent à fuser. Humain, trop humain ! C'est face au succès que l'on reconnait ses vrais amis… Le bonheur des uns ferait-il donc le malheur des autres ?
L’avis de Lettres it be
Après Comme un chef réalisé en 2012 avec notamment Jean Reno en cuisinier étoilé, Daniel Cohen revient derrière la caméra avec Le bonheur des uns…. Adapté de sa propre pièce de théâtre L’île flottante, le réalisateur né à Djerba en 1964 réunit autour de lui un casting de luxe : Cassel, Foresti, Béjo et Damiens. De quoi assurer le succès d’une comédie qui a tout pour faire passer un bon moment aux spectateurs (malgré le masque sur la tronche) ?
L’une réussit dans l’écriture, son copain a du mal à vivre son succès en restant dans l’ombre d’une femme qui devient forte, ses amis sont jaloux et veulent eux aussi trouver un terrain d’excellence… Bon, l’histoire tourne très vite en rond. Le scénario qui a assuré le succès d’une pièce sur les planches montre très vite ses limites sur le grand écran. On se raccroche autant que possible aux running gags de Karine et Francis, les amis jaloux de Léa, qui succèdent les découvertes artistiques et sportives pour se trouver des domaines où ils pourraient bien réussir. Mais… c’est tout.
Le casting était pourtant prometteur : François Damiens, Vincent Cassel, Bérénice Béjo ou encore une Florence Foresti curieusement très orangée (un maquilleur trop motivé ?)… Mais rien n’y fait : François Damiens semble être le seul à surnager avec ses drôleries involontaires dont on se régale encore et encore. Bérénice Béjo glisse doucement vers le côté obscur des actrices françaises habituelles avec deux ou trois émotions en tout et pour tout dans leur palette de jeu, Vincent Cassel a le pied sur le frein pour jouer le mari lourdement jaloux… Et que dire de Florence Foresti qui ne différencie pas d’un iota son jeu entre un plateau de tournage et une scène de spectacle.
Définitivement, Le bonheur des uns… fait le malheur des autres (merci au Monde pour ce jeu de mots à la hauteur).
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