Le dernier sera le boss
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Comme dans Milan calibre 9 le film démarre fort, l'intro est si singulière qu'il paraît évident que Tarantino s'est servi de cette scène pour son final d'inglorious bastards. Mais une nouvelle fois la scène est nettement plus impressionnante et efficace dans l'orignal que dans la copie. Piquer c'est facile faire mieux c'est nettement plus dur. Di Leo a su dans sa filmographie allier les purs effets de série B que les spectateurs attendaient(l'action ne faiblit jamais), ainsi qu'un ton relatant bien l'esprit de la pègre. Car tout cela n'est pas qu'une simple série B, Di Leo ne ménage pas les gens de la pègre. Et surtout sa caméra n'est pas là pour les idéalisés, elle montre tout leur coté crasse. Avec le Boss il arrive bien à retranscrire l'esprit de la mafia, tout le monde n'est qu'un pion au service du parrain. Tant qu'il n'est pas gênant il peut trouver un intérêt, mais dès qu'il prend un peu de grade il devient un élément à éliminer.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste L'un des personnages du film lit un livre.
Créée
le 16 sept. 2021
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