Henri se grime en affreux bossu pour être intronisé dans l’entourage d’un prince qui a assassiné un ami à lui dans le but de dérober la fille du défunt et de lui rendre ses droits.
Jean Marais incarne fort bien la duplicité qu’il y a entre Henri Lagardère où il ne dénature pas trop son jeu habituel et en disgracieux où il accentue ses difformités autant physiquement que vocalement. Bourvil, quant à lui, interprète son rôle avec décontraction. Contrairement à Avatar 2 qui est le cas opposé, ne pouvant consciemment compter sur l’aspect technique, ils ont tout misé sur le scénario. C’est l’occasion d’utiliser de beaux châteaux, de montrer des vertus de l’époque telles l’élégance, l’audace ou encore la grandeur et d’user d’un langage des plus châtiés.