L’eau et les trêves
Deuxième volet d’une trilogie consacrée au Chili après Nostalgie de la Lumière, Le bouton de Nacre en reprend les grands principes : mêler l’observation de l’immensité naturelle à l’Histoire...
le 17 nov. 2020
8 j'aime
Patricio Guzmán parle de l'eau et la filme avec une beauté rarement atteinte même chez les plus aguerris des réalisateurs expérimentaux.
La partie consacrée aux indigènes de la Patagonie est formidable à bien des égards et vaut à elle seule le détour.
Petite pointe de déception tout de même sur deux points :
- pas besoin de montrer l'espace à tout bout de champ pour parler de cosmos avec pertinence, ça alourdit considérablement les parallèles faits par la voix-off
- le lien avec la dictature de Pinochet était très ténu et tenait à un bouton de nacre...la transition m'a paru forcée, j'ai l'impression que Guzman a presque pris les Kawésqar en prétexte pour enfin arriver à caser sa petite digression sur les atrocités des années 1970/80. Cette partie non seulement a déjà été traitée dans un autre documentaire mais en plus elle est nettement moins intéressante cinématographiquement parlant
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Créée
le 6 mai 2020
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