Une belle histoire de trou

Des choses gentilles à dire sur ce film :

El robo del siglo, sans lien particulier avec la série éponyme sortie la même année, nous transporte en Argentine pour un braquage de banque ; on y suit Fernando (Diego Peretti), de sa révélation subite de l’idée du braquage en regardant son mégot disparaître dans les égouts un jour de pluie jusqu’à l’après-rapine.

Rafraîchissant, Le braquage du siècle nous charme avant tout par ces personnages très attachants, souvent drôles et interprétés avec délice ; ceci sans oublier d’aller gratter ce vernis de surface en témoignant de leurs conditions de vie modestes, voire de leur pauvreté.

L’empathie qu’on éprouve envers cette bande de Pieds nickelés renforce ce qui constitue le sel du film : la tension croissante entre la forte envie de voir réussir cette bande d’amateurs dans leur ambitieuse opération et le sentiment de leur incapacité pressentie qui fera forcément tout foirer à un moment.

Un film plutôt léger donc, qui n’oublie pas de divertir et qui parvient à captiver très gentiment.

Et que ça fait du bien de sortir du formatage des films étatsuniens !

Jouez au bingo des clichés avec ce film (14 ingrédients)

https://www.incredulosvultus.top/le-braquage-du-siecle

Personnage > Agissement

Réalisation

Scénario > Contexte spatio-temporel

Scénario > Élément

Scénario > Ficelle scénaristique

Scénario > Situation

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Barème de notation :

• 1. À gerber
• 2. Déplaisir extrême et très limite sur les idées véhiculées
• 3. On s'est fait grave chier
• 4. On s'est fait chier mais quelques petits trucs sympas par-ci par-là
• 5. Bof, bof ; pas la honte mais je ne le reverrais jamais ; y'a des bons trucs mais ça ne suffit pas
• 6. J'ai aimé des trucs mais ça reste inégal ; je pourrais le revoir en me forçant un peu
• 7. J'ai passé un bon moment ; je peux le revoir sans problème
• 8. J'ai beaucoup aimé ; je peux le revoir sans problème
• 9. Gros gros plaisir de ciné
• 10. Je ne m'en lasserais jamais