Eva reçoit pour son anniversaire un calendrier de l’Avent un peu particulier. Ce dernier s’avère être maléfique et Eva se retrouve rapidement contrainte de se plier aux règles du jeu dicté par cet étrange calendrier qui va la faire basculer petit à petit vers le point de non-retour…
Pour son second long-métrage, le réalisateur belge Patrick Ridremont nous entraîne dans un univers surnaturel confrontant Eva une nageuse tétraplégique et Ich un boogeyman qui baragouine en allemand ("Es ist mitternacht"). Eva accumule les malchances, elle a une vie de merde, non seulement elle est tétraplégique à la suite d’un accident de voiture mais en plus, elle vit seule, dans une ville où semble-t-il, tous les hommes sont des ratés (entre le dragueur lourdingue à la piscine, le boss macho et le violeur du bar). Mais bon, ça c’était jusqu’à ce qu’elle rencontre Ich qui va prendre un malin plaisir à inverser la tendance. La suite, dorénavant, vous la connaissez… (ou du moins, vous la devinez).
S’il ne fallait retenir qu’une chose de ce petit film d’horreur, c’est bien la présence d’Eugénie Derouand, qui parvient à s’en sortir tant bien que mal. On sent que le film a été réalisé avec peu de moyen (la séquence de l’accident de voiture et le contrepoint avec le chien), réalisé en seulement 22 jours, cela ne laissait que peu de marge de manœuvre pour approfondir certaines scènes. Enfin, on préfèrera éviter de s’attarder sur les seconds rôles, tous caricaturés à outrance (la belle-mère, le boss, le violeur, …).
Le cinéma de genre n’est pas chose aisé, il ne suffit pas d’avoir un high concept pour tenir pleinement en haleine les spectateurs et encore moins de lui infliger un placement de produit (After Eight®) plutôt grossier.
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