En opening sequence la voix off de Niels Arestrup nous dit : "Les présidentielles c'est comme aux échecs. Un méga bon joueur il prévoit les deux prochains coups. Un maître, il prévoit jusqu'à 6 ou 7 coups. Un mauvais joueur, le néophyte complet, il prévoit d'aller mater un film au cinéma tout de suite après la défaite. Et un champion du monde il sait dès l'ouverture comment se finira la partie d'échecs !". Or dans le film, le candidat à la présidentielle, c'est Yvan Attal. Et force est de constater qu'en champion du monde d'échecs il se pose là. En effet, dès le début du film, il dit à sa femme qui vient le saluer : "Tu peux descendre, je te rejoins". Dans la scène qui suit on le retrouve dans sa baignoire, encore habillé, puis sortant de l'eau, déjà sec, et finalement en bas de l'escalier, en peignoir, avant que sa femme n'y soit. Il l'a devancée, il devancera tout le monde dans ce film, il est toujours en avance, il a tout prévu, il sait comment ça va finir. Pour les plus dubitatifs, une scène de repas, tout de suite après, viendra confirmer ce qui est déjà une règle, Yvan Attal en est au petit déjeuner quand ses convives sont encore au souper...lire la suite de la critique.