Adapté du roman de Jacques Perret, cet avant-dernier film de Renoir est une sorte de pendant léger à La grande illusion. On retrouve les thématiques de la vie en camp de prisonnier, de l’évasion, de l’amitié par-delà les classes sociales, rendue possible par la guerre. Mais le ton est ici d’une grande légèreté, que vient souligner le jeu de Jean-Pierre Cassel et de Claude Rich. C’est donc une œuvre sympathique, avec de belles fulgurances (la romance avec la jeune allemande, la mort de Ballochet, filmée dans un hors-champ ultra-prenant).