Le Cercle des poètes disparus par Adrien Beltoise

En 2014, le monde perdait Robin Williams. Et ouais, c'était une sale journée. Surtout quand on revoit ce film de Peter Weir où Williams excelle.


Personnellement, je n'entrave rien à la poésie donc je ne suis pas touché plus que ça par les vers de Byron ou Shakespeare. Mais toute la réussite du film est là, il ne parle pas de la poésie, il parle de la vie.


Si Williams marque autant les esprits, et ce rôle y participe grandement, c'est parce que le film dépasse sa condition fictionnelle. Il est porteur d'un état d'esprit profondément sincère, celui d'être maître de son futur. Alors si le monde me dit d'aller vite, pourquoi je n'irais pas à mon rythme ? Pourquoi ne pas sortir du chemin déjà tracé ?


Le Cercle des Poètes disparus peut agacer par sa naïveté mais il marque durablement pour ça, ce déclic libertaire qu'il provoque ou qu'un professeur peut provoquer dans votre existence en vous ouvrant les yeux. D'autant plus quand c'est un Robin Williams d'une humanité et d'une sagesse totale qui sort des sentiers de l'ordre établi pour vous parler de l'essentiel.


Pas étonnant que tout le monde ait voulu se lever au moins une fois pour monter sur la table et héler "Oh Capitaine, mon capitaine !" à un prof qui, un jour, vous a fait avancer sur vous-même.


Si certains événements tragiques du film décompressent l'utopie posée par le film, il n'en reste pas moins une vision idéaliste de ce que pourrait être l'éducation. Et peut-être le maître étalon de ces films qui ont donné envie d'apprendre et de dire carpe diem. Voire pour certains de devenir John Keating.


C'est tout le mal que je souhaite aux générations futures.

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le 10 mai 2024

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Adrien Beltoise

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