"La poésie, la beauté et le dépassement de soi, l’amour : c’est tout ce pour quoi nous vivons."

L’histoire prend place dans une école où les attentes des parents prévalent sur celles de leurs enfants. Une école où la discipline est primordiale. Et voilà qu’arrive un nouveau professeur qui va dynamiter la rigueur et la sévérité. Place au libre-arbitre, au romantisme. Les cours de l’enseignant Keating ne sont pas de simples cours de littérature. Ce sont des cours où la poésie s’apprend par la passion, mais pas que. Ce sont des cours de vie. Le mot d’ordre est Carpe Diem : cueille les roses de la vie. C’est une leçon que vont apprécier et appliquer Neil et ses amis.

Qu’il s’agisse du professeur ou de ses élèves, les personnages sont finement écrits. Pour leur interprétation, chaque acteur a été bien choisi. Robin Williams, forcément, est grand –comme d’habitude ?-. Il ajoute à son rôle une sensibilité et une douceur telle qu’on rêverait d’assister à un de ses cours. Ethan Hawke se dévoile, tout comme Robert Sean Leonard, Josh Charles et Gale Hansen, qui auront malheureusement une carrière moins prolifique que leur camarade.

Un certain classicisme émane du film. Les plans sont maîtrisés, sans violence visuelle, la musique est sobre. Il y a peu de prises de risques dans la mise en scène de Peter Weir. Les vers lus par les étudiants collent parfaitement à cette ambiance classique. « Le cercle des poètes disparus » semble être un film d’un autre temps, une sorte de poème mis en image de la plus belle des façons.
mewnaru

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