L’inspecteur de police new-yorkais Lou Torrey ne passe pas inaperçu avec ses méthodes expéditives. Si bien qu’il se retrouve muté à Los Angeles et écope d’une affaire en lien avec la mafia. Il va se retrouver sans le savoir face à un complot où sont mêlés des vétérans du Vietnam.
C’est la troisième fois que Michael Winner dirige Charles Bronson, après le western Les Collines de la terreur (1972) et le thriller Le flingueur (1972), juste avant d’entamer la saga justicière (en réalisant les trois premiers opus) du justicier dans la ville (1974). Avec Le cercle noir (1973), impossible de ne pas y voir un lien évident avec des films à succès qui ont fait les beaux jours d’Hollywood.
En adaptant le roman "A Complete State of Death" de John Gardner, nul doute que les producteurs avaient en tête de surfer sur des succès récents tels que L'Inspecteur Harry (1971) avec ce flic qui n’en fait qu’à sa tête quitte à franchir la ligne rouge ou encore Le Parrain (1972) avec cette mafia italienne. L’ennui, c’est que face à un scénario aussi peu limpide et qui peine à se démarquer de ses prédécesseurs, Le cercle noir (1973) pâti d’une intrigue ennuyeuse & confuse où l’on attend au final qu’une seule chose, que Branson se mette à ruer dans les brancards. Et de ce côté-là, on n’est pas déçu, Michael Winner nous offre de beaux moments, comme cette folle course-poursuite entre une moto et une auto (à 30min de la fin) particulièrement jubilatoire, ajouté à cela des scènes de fusillades d’une rare violence avec un final mémorable dans un parking sous-terrain.
En dehors de cela, le film s’avère relativement anecdotique. Heureusement qu’il est rythmé et pas avare en tôles froissées sans quoi on aurait largement eu le temps de somnoler en attendant la prochaine course-poursuite. On pourra constater qu’à travers le personnage de Lou Torrey, se dessine ce qui deviendra l’année suivante le fameux Paul Kersey, ce bon père de famille résigné à se faire justice lui-même.
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« T’es noir et t’es fait comme un rat. Et nous ne sommes pas dans une société tolérante. T’as intérêt à parler ou on t’écrase les couilles. »
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