Le Cercle rouge par Lonewolf
Melville, Delon, Montand, Bourvil, Volonte.
Et là, tout est dit.
Le Cercle Rouge est un film lent, mais maîtrisé dans sa lenteur (la séquence du braquage est juste sublime de précision et de maîtrise, chaque geste, chaque angle est réfléchi, ajusté au millimètre, exécuté à la perfection), peignant des portraits et une société désabusée, une époque qui se ferme.
Le Cercle Rouge, c'est la fin d'un certain genre de policier, d'un certain genre de truands, d'une époque où il y avait encore un peu de respect entre les 2 camps.
Et surtout, c'est un film fataliste.
De la citation de Bouddha en ouverture (qui donne son titre au film) à la fin tragique, mais tellement en phase avec le thème, on explore la fatalité, la recherche de la rédemption et du pardon...
Inutile de parler du casting, il est parfait.
Melville était un maître du polar noir français, et il l'a prouvé avec ce film.
Bon, il serait temps que je retrouve Le Samouraï, moi.