La Famille Damnée
Lance est le propriétaire du restaurant de la ville, un sale type prêt à toutes les magouilles et tous les sales coups. Forniquer avec la copine du voyou de la ville, par exemple. Mais en furetant...
le 10 juin 2022
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Lance est le propriétaire du restaurant de la ville, un sale type prêt à toutes les magouilles et tous les sales coups. Forniquer avec la copine du voyou de la ville, par exemple. Mais en furetant dans les alentours, Lance découvre l’étrange manège mené par les occupants d’une maison qui kidnappent des personnes. Ce sont les frères et soeurs Stackpools, des mutants, avec chacun leurs infirmités et leurs pouvoirs psychiques. Le cerveau de la famille, c’est Myron, une grosse tête sur fauteuil roulant. Ce dernier aime faire quelques petits expériences scientifiques avec les malheureux du coin. Lance va donc décider de le faire chanter. Une bien mauvaise idée.
Comme bien souvent avec les films de Charles Band, ils sont plus souvent amusants à raconter qu’à regarder, à quelques (bonnes) exceptions près. J’en ai déjà parlé pour Gingerdead Man et Ghost Poker. Les films de Charles Band ne trempent pas dans le gore, ils ne pataugent pas dans les viscères. Il y a un peu de sang, beaucoup de morts, et des menaces farfelues et grotesques.
Il y a un second degré qui a tendance à m’échapper dans ses productions avec ce genre de menaces et des traits d’humour qui sont autant de punchlines mal écrites. La réalisation reste toujours autant exemplaire dans la même constante, celle d’en faire le moins possible. Il y a trop souvent un côté téléfilm, sans aucun relief. Des réalisateurs moins fortunés arrivent à cacher la misère de leur budget, ce n’est pas le cas de Charlie, qui s’en fiche puisque c’est lui le producteur. Un effort a néanmoins été fait pour Myron, qui ne manque pas d’une certaine stature malsaine. Le reste de la fratrie se contentant visiblement des restes du placard à maquillage.
Le cerveau de la famille m’a tout de même moins insupporté que d’autres films de Charles Band. Sans que cela ne soit trop renversant, il y a un minimum de scénario et l’étrangeté des Stackpools permet de ne pas bailler trop fort. Personne n’étant vraiment innocent ou foncièrement méchant, il y a un léger côté noir, qui permet de penser que tout pourrait être permis. Cela reste malgré tout assez convenu, c'est le genre de réunion de famille qu'il vaut mieux poliment refuser.
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le 10 juin 2022
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