Un mal ou un bien ?

Ce deuxième opus des Chroniques de blanche Neige a su aussi bien me séduire que me décevoir.

Ce film est sans aucun doute un bon divertissement, l'histoire des protagonistes Eric et Sarah est touchante et originale aussi bien qu'on s'attache à l'histoire de Freya la Reine des Glaces jouée par Emily Blunt qui n'as plus à faire ces preuves. L'image est soignée, les effets spéciaux extras, travail de la costumière Coleen Atwood est toujours aussi exceptionnel : Il est bien meilleur que le premier, oui, c'est certain.

Pourtant, même si on creuse, le film manque toujours d'une certaine profondeur et beaucoup d'éléments donnent l'impression que le film est bâclé.

On parle bien d'une préquelle/séquelle au premier film, pourtant l'essence même du film qui est l'histoire du chasseur et de Sara ne colle pas avec le premier opus ! J'ai eu beau me triturer les méninges, rien n'y fait, impossible de raccorder les deux histoire. On ne retrouve pas certains personnages du premier Opus ( le frère de Ravenna ?) même par allusion, et ça choque.

Du coté des personnages j'ai été aussi été déçu par la performances des protagonistes. Le personnage d'Eric qui était plutôt froid dans le premier film lâche cette froideur pour un coté amical qui ne colle plus avec le personnage du chasseur, tueur, baroudeur anciennement alcoolique. Sans dramatiser, on se rapproche plus du personnage de Thor, sérieux mais avec son bon fond, que de celui du chasseur qui finalement était cette touche un peu terre à terre dans se monde féérique. A noté aussi les scènes larmoyantes de couples qui ponctuent le film qui sont à mon goût, beaucoup trop longues et insistantes.

Je note donc bien ce film, car je l'ai apprécié et il a su relever le défi de faire mieux que le premier opus, de nous replonger encore dans un univers magnifique et attachant. Cependant, le fait d'avoir négligé le scénario en faisant une trame faussement grand public nous donne l'impression que par ce manque de profondeur, les créateurs ont aussi négligé les spectateur, se disant que "la pillule passera" sauf qu'elle est devenue bien trop grosse au fur et à mesure que le film avance. C'est pourquoi par exemple je préférerai un Guillermo Del Toro tel que Le Labyrinthe de Pan ou Crimson Peak.