Un univers aussi affligeant qu'irrémédiablement con.
Le Chat chapeauté (2002) est le premier (et unique à ce jour) long-métrage de Bo Welch qui était rappelons-le, chef décorateur sur Beetlejuice (1988) & Edward aux mains d'argent (1990), dans pareilles circonstances, on se demande comment cette adaptation du livre de Theodor S. Geisel (plus connu sous le pseudonyme de Dr. Seuss) a pu bénéficier d'un univers graphique aussi laid que celui-ci. Des couleurs criardes et flashy à en donner la nausée à n'importe quel daltonien. Une farce indigeste de 90 minutes où s'entrechoc bon nombre de gags cartoonesques qui ne parviennent jamais à faire rire, si ce n'est à nous rendre idiot. La première chose que l'on se demande à la vue du film, c'est à quoi ont carburés les scénaristes pour pondre un pareil navet, cocaïne, ecstasy, acide, champignon ? Ce qui est sûr, c'est que ça devait être de la bonne, dommage que nous, pauvres spectateurs (l'ayont vu à jeun), sans doute sous l'effet de certaines drogues, peut-être aurions-nous pu, nous aussi adhérer à cet univers aussi affligeant qu'irrémédiablement con.
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