C'est un banger, y a pas à discuter. Les progrès de l'animation pousse le film dans une qualité visuelle bien au-delà de ce que Dreamworks a l'habitude de proposer. Ce mélange de 3D habituelle entrecoupée de plans plus dessinés, plus colorés, les variations de style au service de l'action, bref ce qu'on voit, c'est oui. À ceci s'ajoute une très belle histoire qui complète l'arc narratif de Potté, soutenue par de bons dialogues et une bande-son incroyable, c'est un banger.
Mais. Deux récurrences scénaristiques m'empêchent de mettre la dixième étoile : Perrito et Jack. Pourquoi réer en Perrito encore un sidekick qui va suivre le héros solitaire et le rendre vulnérable grâce au pouvoir de l'amitié ? C'est un Âne 2.0 et c'est un archétype de personnage qui me met mal à l'aise. Surtout que ici, et comme dans Shrek, le héros n'en a pas besoin pour évoluer, il a déjà un love interest (Kitty, Fiona) qui peut le motiver. Et Jack, vraiment est-ce qu'on peut arrêter de dessiner des personnages disproportionnés qui sont toujours des méchants ? La représentation, tout ça.
Pour autant, ce film reste un bijou, et un vrai progrès comparé au premier qui m'avait laissé un goût doux-amer à la fin : oui merci de prolonger l'univers de Shrek, mais bon, pas ouf. Ici, le spin-off prend son envol et arrive enfin à la hauteur de la franchise (voire la dépasse, en termes de qualités visuelles). En espérant un troisième film, même si généralement c'est le deuxième le meilleur 🙄.