Ca déambule.
Je tape encore sur tes rêves d'enfants, le sadisme au toujours eu une légère profondeur de divin.
Après je tape aussi sur les adolescents, ces enfants qui croient avoir une chance en s'étant creusés les méninges pendant 2 heures sont encore plus jouissifs à regarder sous mes pas.
Donc là on regarde un truc plus ou moins moche se casser la gueule sur lui-même pendant une heure 40 et ils appellent ca un château moderne.
J'y vois une vision personnifiée de l'obésité mais chacun son truc, tout est interprétable en fonction de son manquement du moment au 21ème siècle, je suppose.
Pour faire la critique d'un truc vide c'est toujours compliqué donc je vais partir d'une de ces petites phrases qu'une gentille m'a dit un jour et que je n'oublie pas :
(réel commencement de cinéphilie)
- Ouais j'ai fini de regarder tous les Miyazaki c'était vraiment trop bien et enrichissant !
- T'as préféré le quel ?
- Ils étaient tous bien, comme si ils faisaient partie d'un même univers et que l'on ne pouvait pas en retirer un du lot.
Ah si y'a juste le Château Ambulant que je n'ai pas aimé.
- Ah moi c'est mon préféré, les deux personnages vont apprendre l'amour ensemble.
Là ca m'a choqué parce que le principe c'est justement l'inverse, la fille veut sauver le monde mais au final elle finit sur sa bite pendant que lui, bah..... il continue d'essayer de sauver le monde sinon tout part en flamme.
Mais au final ce qu'elle a dit était tellement sincère que j'ai été obligé de chercher la vérité dedans, ce qu'il te reste dans la tête le reste forcément pour une raison.
Du coup mon interprétation masculine de cette interprétation féminine c'est que la femme apprend à aimer l'homme en le découvrant par les attentions qu'elle découvre chez soi chez lui et l'homme apprend à l'aimer en continuant sa quête et en regardant qui est toujours là pour l'appuyer.
Qui est prêt à mourir pour sa quête, donc de manière désintéressée et imprévisible, pour qui elle est prêt à mourir parce qu'elle sait que ca en vaut la peine.
Le film mérite peut-être d'être regardé par des adolescents ou des étudiants en socio.