Le château de Cagliostro est le premier long métrage de Miyazaki. A 38 ans à l'époque, ce grand messieur n'en est pas à son coup d'essai, mais c'est la première fois qu'il se lance dans ce typed e projet. Et je ne suis sans doute pas le seul à avoir découvert ses plus grands chefs d'oeuvre avant de voir ce dessin animé là, d'ailleur un peu plus difficile à se procurer.
La première chose que l'on remarque est malheuresement que les dessins sont plus grossiers. Si Miyazaki peint déjà de beau paysage, les dessins de ses protagonistes qui défilent à toute vitesse sont plus grossier, par rapport à son dernier "le vent se lève" par exemple.
Mais château de Cagliostro vaut clairement le visionnage. On ne peut s'empêcher de remarquer les nombreuses esquisses des thèmes favoris du cinéaste. Des machines , des rouages partout dans le château avec même un hélicoptère (et il y aura toujours quelque chose qui vole chez Miyazaki). Une histoire se passant en occident avec des éléments culturels marqués (un archevêque et surtout des chateaux ! ), mais impliquant des personnages japonais, la nature qui reprends ses droits à la fin du filme.
Le rôle de clarisse en revanche est plus est plus discret, et la jeune fille plus timide que les filles fortes et affirmées qui peupleront bientôt l'univers de Miyazaki. Le scénario un poile plus alambiqué (mais vraiment un peu). Des scènes d'actions très nombreuses (des courses poursuites et des bagarres nombreuses pour notre plus grand bonheur). Et surtout un méchant vraiment méchant, personnalisé, tel que je ne me souviens pas d'en avoir déjà vu dans les autres filmes de Miyazaki.
Le tout porté par une bande son agréable mais qui ne nous marquera peu après le générique de fin.
Bref les aventures d'Edgar la Cambriole restent un régal pour tout âge. Un peu moins poétique et sans doute plus drôle que les films qui suivront, Le Château de Cagliostro ouvre magnifiquement la filmographie exceptionnelle de ce grand Messieur de l'animation, qui devrait nous régaler d'un dernier long métrage.