Ce dernier film de Bela Tarr est d'une force formelle grandiose. La mise en scène est faite de longs plan-séquences fluides, avec un noir et blanc splendide et dans un style austère et contemplatif. Esthétique de la misère et de la désolation, ce qu'il se passe dans le champ de la caméra est parfois trop répétitif (principalement dans la première moitié) malgré la maestria de cet objectif. L'histoire est basique ce qui est dommageable, en réalité cela ne raconte pas grand chose, on peut y voir un corollaire avec certains principes de la Pensée de Nietzsche mais toujours est-il qu'il n'y a pas d'intrigue.