Un ratage
C'est une des enquêtes du commissaire Maigret chez Simenon que je préfère. Le roman, je précise. Parce que Maigret s'y fait l'allié de petites gens broyées par une bande de bourgeois qui ont pignon...
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le 4 oct. 2022
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Une enquête du commissaire Maigret à Concarneau où le passage d'un chien jaune accompagne une série de meurtres. En l'espace de quelques mois, entre 1932 et 1933, 3 adaptations de Simenon se succèdent sur les écrans parisiens. Ce sont les toutes premières. Jean Renoir (La nuit du carrefour) confie le rôle du commissaire Maigret à son frère Pierre ; Jean Tarride (Le chien jaune) engage son père Abel ; Julien Duvivier (La tête d'un homme), enfin, tourne avec Harry Baur qui incarne le policier. Le chien jaune est très peu connu et c'est dommage car il possède de nombreuses qualités. Tout d'abord avec l'interprétation d'Abel Tarride qui compose un Maigret madré, matois et massif, et humain aussi, soit assez fidèle aux descriptions de Simenon. Ensuite, l'atmosphère provinciale, si chère à l'écrivain, est ici bien présente, stagnant au-dessus d'une intrigue qui, ma foi, n'a rien de bouleversant. Un film évidemment indispensable à tous ceux qui se passionnent pour les différentes incarnations de l'homme à la pipe au cinéma mais aussi pour ceux qui s'intéressent à la carrière de Robert Le Vigan, excellent alors que presque débutant.
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le 23 août 2018
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