On l'a toujours
Pour Joseph Cross, le moment arrive des choix cruciaus. Bizarrement, en une nuit, il s'avère qu'il peut tout perdre : son travail, sa femme, ses enfants et même sa fierté.En tant que chef de...
Par
le 18 déc. 2024
2 j'aime
Pour Joseph Cross, le moment arrive des choix cruciaus. Bizarrement, en une nuit, il s'avère qu'il peut tout perdre : son travail, sa femme, ses enfants et même sa fierté.
En tant que chef de chantier, le lendemain, il doit diriger une manoeuvre particulièrement importante, avec la coulée de plusieurs centaines de tones de béton pour les fondations d'une tour qui devrait s'élever particulièrement haut. Mais, en fin de journée ,ilrépond à un appel téléphonique qui l'incite à prendre la route sans tarder. Aucun dialogue avant qu'il soit dans sa voiture. Ensuite, il passe de nombreux appels téléphoniques et répond également à beaucoup d'autres, parfoisa evc les mêmes interlocuteurs. Parmi ceux-ci, sa femme Catherine (vois d'Emmanuelle Devos), damien (vois de Micha Lescot) son assistant sur le chantier, Garcia (voix de Grégory Gadebois) un autre collègue, ainsi qu'une autre voix féminine répondant au prénom de Béatrice (voix de Pascale Arbillot) et un gamin, son fiuls Lucas qui regarde un matche de foot à la TV. Lucas attend son père qui devait regarder le matche avec lui. Sauf qu'il ya un imprévu, car Joseph ne se dirige pas vers son domicile, mais vers une maternité...
Ce film est le remake de Locke qui date de 2014 et que je n'ai pas vu. On pourrait se demander quel intérêtd efaire un remake. Mais puisque les américains ne se gênent pas pour en faire à partir de nos productions, pourquoi se gêner pour leur rendre la politesse ? Surtout que ce film a son intérêt et qu'il nécessitait qu'un budget minimum à priori. L'essentiel a sans doute été utilisé pour le cachet de Vincent Lindon qui interprète Cross de manière convaincante ,car tout se passant dans une voiture, le budget décor est forcément réduit. C'est tout juste s'il y avait besoin de deux-trois caméras pour varier les points de vue. Le film nous montre l'intérieur de la voiture, mais également les décors. Des décors particulièrements froids, car Cross roule sur des quatres voies de nuit, en région parisienne. Le film souligne deonc l'opposition entre la froideur des décors et de l'ambiance de manière générale avec la volonté d'empatie de Cross qui est marqué par tout ce qu'il a construit avec sa famille mais également par sa façon de réagir ce soir là. Le films'attache aussi à montrer que la volonté de Cross, bien que touchante, se heurte aux circonstances qui peuvent le mener à la catastrophe. Quant à la froideur des decors et de l'ambiance, il y contribue malheureusement et parfois involontairement. En tant que chef de chantier, il contribut à la construction de cet univers bétonné. En tant que personne, en assuman son choix il prend le risque de démolir tout ce qu'il a contribué à batir depuis des années. le scénario ne fait que souligner et accentuer ses contradictions. Cross qui se veut chaleureux se heurte violemment à la froideur implacable de notre monde dominé par le réalisme. Et puis malgré le faible minutage du film, Cross a le temp de réfléchir et la fin ouverte me parait particulièrement cruelle pour lui.
Créée
le 18 déc. 2024
Critique lue 46 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Le Choix
Pour Joseph Cross, le moment arrive des choix cruciaus. Bizarrement, en une nuit, il s'avère qu'il peut tout perdre : son travail, sa femme, ses enfants et même sa fierté.En tant que chef de...
Par
le 18 déc. 2024
2 j'aime
Le concept même de la construction narrative et formelle de l'histoire est une gageure en soit, mais Gilles Bourdos complique forcément la chose avec un remake car, disons-le de suite, comment...
Par
le 21 nov. 2024
2 j'aime
Il faut savoir que Le Choix est un remake du thriller britannique Locke (2014). Je ne connais pas l’original, mais cette version française est loin d’être passionnante. Au côté de Joseph, nous...
Par
le 28 nov. 2024
1 j'aime
Du même critique
Si le réalisateur canadien Denis Villeneuve alterne le bon et le moins bon, il conserve une telle intelligence qu'il reste à suivre quoi qu'il arrive. Il adapte ici une nouvelle de Ted Chiang dont je...
Par
le 21 déc. 2016
9 j'aime
2
Le retour aux sources ici, c'est le retour vers les forces naturelles, en particulier le désir. Qu'est-ce qui déclenche le désir chez une femme ou un homme ? Le film s'attache à montrer qu'il peut y...
Par
le 25 juil. 2017
8 j'aime
3
Si on ne devait retenir qu'une chose de ce film, il faudrait choisir entre : - La mise en scène de Wong Kar-Wai tellement proche de la perfection - La lenteur du film qui permet de profiter des...
Par
le 5 juil. 2016
8 j'aime
2