Le ciel étoilé est souvent au-dessus de ma tête. En fait, la seule fois où je l’ai trouvé au fond du lavabo, c'était après avoir consommé des choses interdites par la loi... La loi... Ça me fait penser à quelque chose... Ah oui, que je suis crasse… Le titre de ce chef d'oeuvre est bien sûr un subtil clin d’œil à une phrase de Critique de la raison pratique du philosophe Emmanuel Kant : « Le ciel étoilé au-dessus de moi, et la loi morale en moi ». Et pour le message, non moins subtil, suivez-mon regard : on a tous des étoiles au-dessus de la tête, mais la loi morale en nous, ben non, c'est moins évident, on la cherche car on est tous comme le héros du film - aussi écrivain que moi céleri rave - on est tous un peu foufous. CQFD !
Ce petit film sans modestie singe la finesse, singe la profondeur, singe l’originalité : c’est un babouin qui a ouvert un Annabac à la page Kant. Et si tout se passe mal – ça peut arriver – on peut imaginer que l'auteur travaille déjà sur des nouveaux projets intitulés : « Le cœur a ses raisons que » et « Je pense donc » et « Je sais que je ne », etc.