Attention: film complètement barré, atypique, déjanté, objet volant difficilement identifiable. Truc bizarre trouvant peu à peu sa forme, traversé par des passages franchement hilarants, d´autres incongrus et certains surprenants ou encore inquiétants. Avec un Laurent Poitrenaux toujours très juste, vraiment convainquant dans son rôle d´incorrigible looser perché dans un monde stratosphérique inaccessible, Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête, après un moment de détresse et d´interrogation existentielle (du genre : Où suis-je ? Que fais-je ici ? Et cet autre, qui est-il ?), nous happe et nous emporte dans ce délire haut en couleurs (l´utilisation de nombreux filtres, renforçant le côté « univers parallèle », justifiant ce jeu de mots), excellemment monté (l´imbrication de révélations futures ou de fantasmes imaginés dans la diégèse ajoutant de la confusion et de la folie au tout), aussi angoissant que drôle. Un souffle de folie passagère et enivrante.