Le cinquième élément m’avait particulièrement marqué lorsque je l’avais vu au cinéma en 1997. Encore aujourd’hui, je le considère comme un excellent film, le chef d’œuvre de Luc Besson. La scène de l’opéra me met tout le temps le frisson, c’est automatique.
Reste que j’ai toujours autant de mal à comprendre toutes les subtilités de l’histoire. Le film me fait toujours l’impression d’une science-fiction qui se masturbe les neurones gratuitement. Dans le fond, l’histoire n’est pas si compliquée, mais la mise en forme est farfelue et souvent prise de tête, en raison de fausses complexités qui parasitent le propos et l’idée initiale.
Quoi qu’il en soit, l’ambition et l’intention sont bien au rendez-vous, et on les devine facilement. Si les effets spéciaux ont pris un sacré coup de vieux, l’ambiance, elle, est toujours appréciable. J’adore l’univers que dépeint Besson, avec ces couleurs violentes, cette hypersexualisation, et surtout, cette bande-son atypique, énergique, franchement folklorique.
En aparté, aviez-vous déjà remarqué que Besson porte la même coupe de cheveux que Bruce Willis dans ce film. C’est bizarre, non ?
Bref, pour ce qui est de la production, je n’ai pas grand-chose d’autre à ajouter. Je trouve le résultat toujours aussi divertissant. Le casting me plaît beaucoup. J’ai adoré découvrir la présence de Mathieu Kassovitz au début du film. Et puis c’est rigolo de s’apercevoir plus de 20 ans plus tard que le prêtre du film c’est aussi le Bilbo le hobbit dans Le Seigneur des Anneaux. Et puis Chris Tucker me fait péter de rire. Bref, tout un petit tas de surprises qui traversent le temps, et qui font plaisir à voir et à revoir. J’adore.