Le chapelier soupçonneux
Un chapelier aisé a trompé sa femme pour la première fois après plus de deux ans de mariage. Peu à peu, il se persuade que celle-ci lui est infidèle. La comédie de moeurs n'est pas le domaine dans...
le 29 août 2019
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C'est devenu assommant et même attristant de voir deux heures de jalousie se dérouler sans temps faible comme c'était la mode à l'époque, mais Pietrangeli a saisi une ironie qu'il n'a pas versée d'un seul coup dans son film. Et ça, ça le préserve pas mal.
En fait, il faut longtemps pour se rendre compte de l'hypocrisie dont fait preuve le personnage de Tognazzi à se tuer de jalousie alors que c'est lui qui trompe sa femme. Cet étonnant biais cognitif dont il nous dote n'est pas un fruit de la comédie, mais une projection échantillonnaire très volontaire de tous ceux qui vont torturer le mari au long de l'histoire, à mesure qu'il s'invente les adultères les plus farfelus – et les plus agréables à voir représentés à l'écran, il faut le dire.
Cadrages rigolos et musique énergique (quoique devenue encombrante) empêchent l'ennui et nous font oublier par instants qu'on est dans la monoculture d'une société où la confiance conjugale est inexistante – les surcouches d'humour grinçant finissant hélas par effacer les exceptions.
Créée
le 28 juil. 2021
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