Après avoir vu le dernier long-métrage de Danièle Thompson, l'indigent "Des gens qui s'embrassent", je viens de tomber sur le précédent, "Le code a changé", qui se révèle bien meilleur et plus attachant. Honnêtement je me suis surpris a passer un bon moment.
Alors certes on est toujours dans un univers bobo parisien où les problèmes de fins de mois n'existent pas, et où les états d'âme peuvent prendre toute la place et leur gâcher la vie, à ces gens qui ont tout pour être heureux. Mais l'existence pourrait bien rappeler à certains que nous sommes tous égaux devant le vrai malheur...
Les personnages sont assez stéréotypés mais incarnés avec conviction par un casting globalement impeccable : Marina Foïs, Karin Viard, Emmanuelle Seigner, Patrick Chesnais et même Dany Boon étonnamment sobre.
La réalisatrice joue avec la narration pour jongler entre deux dîners qui se suivent d'un an jour pour jour, le soir de la Fête de la Musique où le peuple réuni chante et danse. Parallèle pas très subtil mais pertinent avec la bourgeoisie qui se cherche des noises.
Dernier atout de ce film choral plutôt réussi : des dialogues bien écrits qui offrent notamment quelques répliques à double sens au personnage de Laurent Stocker, l'amant éconduit qui s'accroche...