c'est plus facile que de nager dans la Seine en 2024...

Mon côté hybride japonais pinailleur grince vite en général et donc, tout comme Plume, au début je me suis heurté à toutes les invraisemblances, d'abord, ça n'attend pas 5mins, le rayonnement d'Angèle au sortir du bateau, peau propre & lisse et les cheveux après-shampouinés bien rangés alors qu’elle a été tout juste sauvée de la noyade..., le rayon bougies de la prison qui ne connaît pas la pénurie, la prouesse natatoire digne des JOs, les torches qui n’attendent que le visiteur indélicat pour illuminer le caveau salvateur, etc... mais au bout d'un moment, pensant sans doute à la durée du film, que les 28+ degrés dans la salle suffisaient pour souffrir (eh oui, salle de ciné non climatisée dans l'est de la France) , ne sortant jamais en cours de projection, le film fût-il même un navet, j'ai pris le parti d'ignorer de toutes ces grossièretés et je me suis laissé porter par l'intrigue et le jeu des acteurs en faisant fi aussi du roman, ce qui est indispensable..., le voir dans un cinéma (associatif) de province de qualité - salle spacieuse écran à bonne distance, numérique 4k, avec une luminosité et une colorimétrie bien calibrées, où la sono respecte les oreilles des spectateurs, ce qui a tenu à distance la bande musicale - a permis de se laisser un peu porter, d’apprécier certains plans très beaux, des décors fouillés, des ambiances savamment orchestrée (le dîner évidemment).. malgré quelques rechutes inévitables impossible à masquer,... 'et de un',... 'et de deux..' comme si on ne savait pas compter..., le morceau d'épée cassée dans le ventre qui ne viendra pas à bout de notre héro, après s'être fracassé en tombant sur la pierre au sortir d'une chute de plusieurs mètres, (Terminator n'est qu'un amateur..) et oui mon 6 qui pourrait être 3 si j'étais resté dans mon état premier, plus proche de mon état coutumier...