Après s'être échappé du Château d'If, Edmond Dantès est de retour à Paris sous le nom du Comte de Monte-Cristo. Sa vengeance peut s'accomplir. Pourquoi cette légère déception dans la suite des aventures de Monte-Cristo ? Sans doute parce que notre homme est devenu froid et clinique et le film l'est de la même façon, tout entier tendu vers une revanche pour solde de tout comte (sic). Il y a un côté mécanique et un peu trop bien réglé dans ce deuxième segment qui s'accompagne d'une mise en scène d'un classicisme un peu fade. Contrairement à la première partie, l'interprétation de Richard-Wilm domine largement celles de ses camarades mais il est vrai qu'il a le beau rôle, si l'on ose dire. Pas tout à fait satisfait du résultat, Robert Vernay remettra le couvert avec Monte-Cristo en 1953 avec Jean Marais dans le rôle titre.