Directement au coeur du thème : le cinéma du futur, à quoi ressemblera-t-il ? Sera-t-il de moins en moins matériel et de plus en plus une sensation, une expérience ? Vivera-t-on les personnages et jouerons nous les héros à la place des acteurs ?
Et bien, le congrés a au moins réussi l'exploit de changer cette séance de ciné en autre chose que du simple cinéma, une expérience unique aussi difficile à décrire que de rédiger une critique sur notre site préféré en mangeant des cacahuètes sans salir le clavier : un challenge que je m'apprête à relever (bien sûr pas décrire le film, je vous parle des cacahuètes).
En fait le film, lui, vous laisse cette impression, quand vous sortez dehors, d'avoir une bulle autour de vous, d'avoir des pieds et des mains en cartoon, une bande-son qui accompagne vos pas et tous les gens autour qui attendent devant le ciné ou à la terrasse du café d'en face sont juste des figurants. En bref, vous remettez un certain temps à revenir sur Terre (sauf si vous avez un boulevard à traverser et que vous avez failli vous faire tailler un short, la descente est plus directe).
Le Congrès c'est quoi alors ? C'est la nana de House of Cards qui donne son image au cinéma du futur et après, sans trop vouloir vous spoiler, on dira qu'il y est surtout question de rêve VS réalité et jusqu'où les gens iront pour fuir la réalité : ils préfèrent passer des années de recherche pour trouver le truc qui permet de définitivement fuir la réalité plutôt que de chercher à guérir les maladies, c'est tellement plus... parfait.
Parfait. Dans un autre monde où j'ai tout compris au film, j'y ai mis 10.
Mais force est de constater que bah j'ai pas tout compris. Bizarrement la fin ça allait, mais je me suis un peu paumé pendant la révolution. Cependant, cela me fera une bonne excuse pour la revoir une seconde fois, chose que je ferais avec plaisir.